Chez le patient diabétique, il y a une diminution de l’information en provenance des pieds. Lorsqu’il y a une atteinte des nerfs et des artères, on ne peut plus se fier à la sensibilité ni à l’absence de douleur. Une couture saillante, un pli dans le cuir de la chaussure, une semelle fendue ne seront pas perçus comme des éléments douloureux. De plus, le cerveau ne reçoit pas les informations nécessaires pour activer les muscles du pied afin de changer les points d’appuis inadéquats. Il est donc difficile pour le diabétique de se rendre compte par lui même de cette diminution de sensibilité. Pourtant, plus cette atteinte est importante, plus le risque de plaie est élevé.
On informe les personnes diabétiques qu’elles doivent vérifier leurs pieds et leurs chaussures tous les jours. Dans les faits, on constate malheureusement que la diminution de la sensibilité et l’absence de douleur amènent souvent le patient diabétique à sous-estimer la gravité d’une rougeur, d’une petite entaille ou d’une callosité. De plus, la vue, la mobilité, la sensibilité des mains et la capacité du diabétique d’interpréter et de réagir à toutes les informations recueillies par l’examen visuel et tactile sont tous des facteurs importants dont on doit tenir compte.
Le podiatre joue un rôle important dans la prévention d’apparition de plaies chez le patient diabétique. Son travail consiste à vérifier la répartition des points d’appuis plantaires, détecter et décharger les zones d’hyperpressions à risques de plaies, vérifier et éduquer les patients sur l’ajustement de leurs chaussures, faire des suivis préventifs, évaluer la perte de sensibilité et la mobilité articulaire.
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